2.7.20

La Justification de l'abbé Lemire

Vient de paraître

La Justification de l'abbé Lemire

aux éditions Faï fioc


Format 14,5cm x 21 cm
64 pages
Prix 11 €
Editions Faï fioc, 15, rue Haute 54200 Boucq

Postface de l’auteur

Je ne m’étais pas rendu compte que ce livre avait déjà plus de vingt ans. En juin de cette année, j’en ai lu des extraits à Dunkerque pour l’inauguration de l’exposition « Jardins dans la ville ». Le plaisir de lire ces vers justifiés avec la diction particulière qui marque les enjambements, l’intérêt visible des auditeurs, et leurs réactions ensuite, m’ont confirmé que « La Justification de l’abbé Lemire » est toujours un poème d’actualité, en résonance avec l’histoire et la géographie de notre monde, les permanences et les changements politiques et économiques, et aussi, simplement, la vie du peuple et des personnes.
Je crois que cela est lié pour une part à l’adéquation entre le contenu et la forme. La contrainte numérique des vers justifiés disposés en deux colonnes de tercets transforme visuellement chaque page en jardin potager, l’allée centrale au milieu et les planches de légumes de chaque côté, et peut aussi faire penser à l’intérieur de la nef d’une église… Cette forme tient à la fois le sujet et la parole. Faire rentrer toute la vie d’un homme dans un cadre aussi strict amène à condenser les descriptions, les émotions, les péripéties, la beauté et la souffrance, la joie et les luttes. Pour mémoire, la devise de Jules-Auguste Lemire : Être utile. Servir. Tenir parole.
Ce poème conserve une grande importance à mes yeux parce qu’il en a aussi généré beaucoup d’autres. Notamment, en 2000, « Visions d’un jardin ordinaire 1», puis en 2008, « Mort d’un jardinier », et plus récemment, en 2017, l’ensemble de mes poèmes sur les jardins repris dans « Ni bruit ni fureur », ainsi que mon #JournalJardin rédigé sur Twitter et publié dans « Les Vers de la Terre ».
Je suis heureux de la réédition de ce livre dans lequel la figure de l’abbé Lemire fait corps avec le travail d’un poète jardinier.

Presse


posted by Lucien Suel at 17:03